La cuisine chinoise
En Chine, on distingue traditionnellement 8 grandes cuisines régionales (八大菜系, bādà càixì) : les cuisines du Shandong, du Guangdong, du Sichuan, du Jiangsu, de l’Anhui, du Zhejiang, du Fujian et du Hunan, chacune possédant ses propres caractéristiques influencées par la géographie, les conditions climatiques, le terroir, les ressources et les traditions culinaires…
Cuisine, taoïsme et santé
La cuisine chinoise est traditionnellement en lien étroit avec la pensée taoïste et la médecine : en effet, selon la pensée traditionnelle, il convient de rechercher l’harmonie dans tous les aspects de la vie, y compris dans l’alimentation ; chaque plat repose ainsi sur une recherche d’équilibre et d’harmonie entre les couleurs, les saveurs et les textures… Les ingrédients et les modes de préparation sont très variés. Les aliments sont classés par ailleurs selon cinq typologies reposant sur le principe du yin et du yang, fondamental dans la philosophie taoïste : chaud (hyper-yang), tiède (yang), neutre, frais (yin) et froid (hyper-yin).
Ces 5 typologies correspondent quant à elles aux tempéraments qui définissent les êtres humains selon la médecine traditionnelle ; il est donc important de connaître son tempérament et la nature des aliments, afin d’équilibrer ou de rééquilibrer des tempéraments contenant trop de yang ou trop de yin par exemple. Ainsi, une personne de tempérament yang devra consommer davantage d’aliments yin, et inversement.
Par ailleurs, chaque typologie d’aliment correspond à l’un des cinq éléments (terre, eau, bois, feu, métal), à un organe, à une saison, à une couleur.